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mercredi 31 octobre 2018

ACCESS

Résumé cours MERISE


I. Notions et Définitions
I.1. MERISE

MERISE - sigle de Méthode d'Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d'Entreprise - est une méthode d'analyse, de conception et de gestion de projet.

MERISE décrit la connaissance sous forme de 3 découpages et 4 niveaux et chaque combinaison d'un découpage et d'un niveau donne naissance à un modèle:

3 découpages et 4 niveaux donnent 12 modèles :



I.2. Les découpages

1) Communication :
Les modèles de communication décrivent les échanges ou les flux entre les systèmes, notamment des flux d'informations ou messages.

2) Traitement :
Les modèles de traitement décrivent les tâches à effectuer à la réception ou pour l'émission d'un flux d'information.


3) Données :
les modèles de Données décrivent la structure de mémorisation des informations et les représentent sous une forme qui permet un passage vers les "enrigestrement" informatique.

I.3. Les niveaux:

L'adoption de la méthode MERISE entraîne la définition des fonctions générales de l'entreprise avant la définition de l'organisation et avant la définition des outils informatiques. L'informatique n'est abordée qu'au troisième niveau, si ce type de solution est retenu.

Il suffit, pour remonter ou descendre d'un niveau, de poser les questions :
+ Pourquoi ? Alors, je remonte vers l'invariant.
+ Comment ? Alors, je descends vers le plus mobile.

1) Le niveau conceptuel: Les objectifs de l'entreprise
Le niveau le plus invariant, il définit les fonctions réalisées dans l'organisme. Il répond à la question QUE FAIT L'ORGANISME ?.
2) Le niveau organisationnel:  l'étude de l'organisation des postes de travail de l'entreprise :
Pourquoi une organisation ? Pour réaliser les fonctions de l'entreprise décrites dans la première partie. Cela répond à la question QUI FAIT QUOI ?
Dans le cas de développement sur micro-informatique ou dans le cas où l'application ne concerne qu'une seule personne, le niveau organisationnel se ramène à sa plus simple expression, un seul poste de travail.

Conceptuel et organisationnel représentent toute l'entreprise. Les deux niveaux suivants ne prennent en compte que la solution informatique retenue. Le niveau définissant l'informatique est séparé en deux :
3) Le niveau logique ou externe: un niveau décrivant l'informatique sans choix de matériel ou de logiciel précis
Ce niveau décrit la forme que doit prendre l'outil informatique pour être adapté à l'utilisateur, à son poste de travail, par exemple, la maquette des enchaînements d'écran. C'est la réponse à la question AVEC QUOI ? Ou plus exactement AVEC L'AIR DE QUOI ? Le niveau logique est indépendant de l'informatique spécifique, des langages de programmation ou de gestion des données. 

4) Le niveau physique ou interne: un niveau décrivant le résultat de la méthode ou l'informatisation finale
Le dernier niveau, le plus variable, est l'outil informatique lui-même, les fichiers, les programmes.
Ce niveau dépend à 100% du système informatique retenu, du type de la base de données et des outils de développement.

II. Le Niveau Conceptuel (MCC, MCT et MCD)

II.1. Le Modèle Conceptuel de Communication

Ce modèle repose sur une approche théorique afin d'étudier les systèmes, il s'agit de la systémique. Celle-ci repose sur les principes suivants :

1 - Une approche du général au particulier. Tout système se décompose en systèmes.
2 - La méthode s'attache à identifier les échanges entre systèmes.
3 - La systémique amène à décomposer l'entreprise en systèmes homogènes d'information appelés domaines.


Application de ces principes


Explications:

Le modèle conceptuel de communication représente les échanges de flux de produits, d'énergie, de personne, de valeur ou d'information entre systèmes. Ces systèmes fonctionnels appelés intervenants sont, soit externes à l'entreprise (partenaires),


Les messages sont informants ou enclencheurs. Il n'existe pas de message informant à l'intérieur d'un même domaine.

Exemple de MCC, messages et informations. 


- Avis d'encaissement : numéro compte bancaire, montant à encaisser, date d'encaissement.
- Bon de livraison : numéro de bon de livraison, date de livraison, adresse de livraison, nom du client livré, nom du chauffeur.
- Chèque : numéro chèque, numéro facture, montant du chèque, date chèque.
- Demande de facturation : numéro de bon de livraison, nom du livreur, référence interne du colis.
- Demande de livraison : Référence du colis à livrer, date de livraison, adresse de livraison, nom du client.
- Facture : numéro facture, numéro colis, montant facture HT, montant facture TTC, date de paiement.
- Facture émise : numéro de client, numéro de facture, date de paiement.
- Ordre de livraison : numéro d'ordre de livraison, date de livraison, adresse de livraison, nom du client, nom du livreur.

III. Le Niveau Organisationnel (MOC, MOT et MOD)
IV. Le Niveau Logique (MLC, MLT et MLD)
V. Le Niveau Physique (MPC, MPT et MPD)

BUREAUTIQUE

La bureautique

1.1 Qu’est-ce que la bureautique ?

La bureautique est un terme qui regroupe les logiciels qui aident l’entreprise dans la création de documents comme des lettres, mais aussi la gestion de données, statistiques et l’aide à la présentation en réunion. Les outils de bureautique sont très utilisés, voir indispensables pour les professionnels.
Parmi les suites bureautiques les plus connus, il existe Microsoft Office, qui est payante, et la suite Open Office/Libre officequi est une alternative totalement gratuite et libre.

1.2 La suite Office

La suite Microsoft Office est actuellement la suite bureautique la plus répandue dans le monde. Ses 3 logiciels phares sont WordExcel et PowerPoint. La suite possède d’autre logiciels comme Access, Outlook et InfoPath.
Logiciels d'une suite bureautique
PowerPoint, Word et Excel, de la suite Office de Microsoft
Chaque logiciel présente ses particularités mais on retrouve la même ergonomie pour chacun : Les outils sont regroupés par catégories dans un ruban.
Ruban Insertion
Le ruban organise tous les outils du logiciel dans un bandeau et des onglets

1.3 Ouvrir un logiciel Office

Si la suite office est installée sur votre ordinateur, vous devriez pouvoir trouver les icônes des logiciels dans le menu Démarrer.
Ouvrir une application depuis le menu démarrer
Si Office est installé, vous devriez le trouver dans le menu Démarré

2. Écrire des lettres avec Word

Word Permet la rédaction de lettres, CV, rapports, mémoires…
La zone principale permet d’écrire du texte, les caractères seront écrits à l’endroit où clignote le curseur !
curseur de saisie de texte
Écrire du texte dans Word
Il est possible d’agrémenter le texte en insérer des images, graphiques ou SmartArt.
Barre d'outils Insertion
Insertion d’une image, graphique ou SmartArt sur Word
Il est ensuite possible de décider du positionnement et de la taille de l’image/
Redimensionner et rotation d'image
Tirez les poignées en bordure de l’image pour la redimensionner ou la tourner
Si vous avez une imprimante installée sur votre ordinateur, vous pouvez imprimer votre document en un ou plusieurs exemplaires en cliquant sur Fichier > Imprimer.
Imprimer un document Word
Imprimer un document Word

3. Créer des tableaux avec Excel

Excel vous permet de créer toutes sortes de tableaux afin d’établir des statistiques, des planning, faire des calculs, moyennes et mettre en valeur des résultats.
Tableau décoré et coloré
Un tableau simple réalisé avec Excel
Il est possible d’automatiser les calculs d’un tableau afin de gagner du temps. Pour faire une addition par exemple, il faut appuyer sur la touche égal (=)dans la barre de formule pour indiquer à excel que l’on s’apprête à faire un calcul, puis écrire son opération en sélectionnant les cellules concernées.
Une formule Excel simple
Somme du montant des cellules B2 et C2, affichée en D2
Une fonction SOMME() permet d’additionner toutes les valeurs d’une plage de cellules.
Tableau complet avec les calculs
On demande à Excel de calculer la somme de chaque colonne
A partir de là, on peut générer un graphique afin de mettre en évidence les données importantes.
Graphique généré à partir du tableau
Graphique montrant les résultats des ventes des personnes pour chaque produit
Il existe de nombreux types de graphiques, à vous de choisir celui qui vous semble le plus approprié à chaque situation !
Graphiques Excel
Différents types de graphiques proposés par Excel
Vous pouvez également trier et filtrer un tableau, ce qui peut être pratique dans le cas où vous voulez par exemple classer des élèves par notes.
Tri par ordre décroissant
Classement des élèves par notes

4. Créer une présentation avec PowerPoint

PowerPoint vous permet de réaliser des diaporamas visant à appuyer vos présentations orales lors de réunions. Utilisé en entreprise comme à l’école, c’est un outil très pratique et simple à prendre en main.
Les présentations sont destinées à être affichées sur un écran ou un vidéoprojecteur.
Votre présentation est un diaporama constitué de plusieurs diapositives, chacune d’entre elle apporte une idée principale et doit rester très simple afin de ne pas déconcentrer votre auditoire.
PowerPoint possède une colonne sur la gauche qui permet de lister les différentes diapositives que vous avez créées. Vous pourrez ensuite basculer rapidement de l’une à l’autre en cliquant sur la miniature, ou même intervertir les diapositives en les faisant glisser.
Interface de PowerPoint
L’interface de PowerPoint
Vous pourrez ajouter autant de diapositives que vous le souhaitez, mais n’oubliez qu’en général il ne faut pas plus de diapositives que de minutes estimées de votre présentation orale.
Ajouter une diapositive
L’ajout d’une nouvelle diapositive
Des modèles de mise en page vous sont proposés afin de rédiger votre contenu rapidement.
Vous pourrez ensuite personnaliser l’apparence de votre diapositive afin qu’elle vous ressemble.
Choix d'un thème PowerPoint
De nombreux thèmes sont proposés par PowerPoint
Afin de présenter votre diaporama en plein écran, cliquez sur Diaporama > à partir du début pour le lancer. Vous pouvez utiliser les flèches du clavier pour naviguer entre les diapositives.
Lancer le diaporama PowerPoint
Lancer le diaporama en plein écran
Appuyez sur la touche Echap pour quitter le plein écran.
Un chapitre intense touche à sa fin ! Mais vous savez maintenant vous servir de la suite Office et vous pourrez ainsi écrire des lettres, créer de belles présentations et lancer des calculs automatisés dans des tableaux. Ce sont des compétences très importantes dans le monde professionnel !

FISCALITÉ

Introduction à La Fiscalité Marocaine




Qu’est-ce que la fiscalité ?

C’est un système de perception ou de collecte des impôts.
Au départ, la fiscalité marocain se caractérisait par un seul type d’imposition appelé impôts sur les revenus professionnelle : il frappait indistinctement aussi bien les personne physique que les sociétés .A partir de 1986, une nouvelle réforme est entreprise pour réparer cette anomalie et introduire un impôt spécifique aux sociétés et celui concernant les personnes physiques.

I - Notion L’impôt :

A- Définition :

L’impôt est un prélèvement obligatoire, payé par le particulier, à titre définitif et sans contrepartie. Il est destiné
à couvrir les dépenses publiques de l’État telles que l’infrastructure .les investissements …

B – Caractères de l’impôt :

· c’est un prélèvement obligatoire (forcé) : c’est une prestation imposée aux contribuables par la force de la loi (obligation légale).
· c’est un prélèvement sans contrepartie directe : absence de relation entre l’impôt payé et les services publics rendus.
· c’est un prélèvement définitif : l’impôt ne fait pas l’objet de remboursement aux contribuables.

C – Rôle de l’impôt :

L’impôt joue plusieurs rôles tels que : - C’est un moyen de financement : il permet à l’État de couvrir les dépenses publiques.
C’est un instrument de politique économique : dans des pays à planification indicative, impôt constitue qui
permet d’orienter l’activité économique .Exemples :
Stimuler l’épargne par la taxation des dépenses. - Orienter l’investissement dans des secteurs prioritaires à travers l’exonération. Taxer les produits importés pour encourager la consommation des produits nationaux.
C’est un instrument de politique social l’impôt permet : - La réduction des inégalités des revenus - La réduction des inégalités entre régions à travers l’exonération d’impôt pour l’investissement dans des zones défavorisées. - L’encouragement des investissements créateurs d’emplois.

D- Les variantes de l’impôt

L’appellation d’impôts varie selon la raison oyant occasionné son paiement. Ainsi on peut parler de :
1- la taxe : c’est un prélèvement en argent effectué par la puissance publique, par voie d’autorité à titre définitif et sans contrepartie.
2- la redevance : il s’agit du prix demandé directement à l'usager en contre partie du service qui lui est personnellement rendu tel que la redevance téléphonique.
3- la taxe parafiscale : C'est un prélèvement dont le revenu est réservé au budget de certains organismes pour mener une action précise telle que la taxe de la formation professionnelle.
Option : Sciences Economiques et GestionSemestre : Année Universitaire : 2013/2014
Matière : Fiscalité des Entreprises Résumé des cours Module : Comptabilité Fiscale
Fiscalité des Entreprise – Résumé des cours Page 3 sur 4

II - Classification des impôts :

Il existe plusieurs type d’impôt qu’on peut classifier selon :

A- le critère économique :

1 - impôt sur le revenu : La matière imposable est le revenu acquis par le contribuable. En effet, tout salarié, toute personne exerçant une activité indépendante (commerce, profession libérale) voit son revenu soumis à
l’impôt (exp .L.G.R).
2 - impôt sur la dépense : C’est une taxe qui frappe l'opération de consommation du revenu (exp. T.V.A.).
3 - impôt sur Le capital : La matière imposable concerne un ou plusieurs éléments du patrimoine du contribuable.

B- le critère fonctionnel :

1 - impôt direct : Il est supporté directement et personnellement par un contribuable tel que LI.G.R. , LI.S
2 - impôt indirect : Il est supporté par un consommateur quelconque tel que la T.V.A.IL est prélevé à
l’occasion de la dépense du revenu.

C-Autres critères de classification.

1 - impôt réel (neutre) c’est un impôt qui ne prend pas en considération la situation personnelle du contribuable tel que la T.V.A L’I.S.
2 - impôt personnel : C’est impôt qui prend en considération la situation personnelle de chaque contribuable tel que LI.G.R.
3 - impôt fixe : il est constitué par une somme déterminée d'avance telle que les timbres fiscaux.
4 - impôt proportionnel : C’est un impôt dont le taux est fixé alors que la base imposable est variable (exp. 20DH pour les10 kg, 0,2DH est une base imposable).
5 - impôt progressif : Le taux de cet impôt varie en fonction de la base imposable telle que L'I.G.R.
6 - impôt spécifique : Il est calculé en fonction de l’unité de mesure de la matière imposable telle que les droits de douane...

III - L’étude de L’impôt : Pour déterminer le montant de l'impôt à payer, il faut étudier les étapes essentielles, d'une façon successive à
savoir les champs d’application, l’assiette, la liquidation et le recouvrement.

A Le champ d’application.
Les secteurs d’activité qui font partie
 des champs d'application des impôts sont. - le secteur industriel - le secteur commercial - le secteur artisanal.
N.B. Le secteur agricole est exonéré d’impôt.

B - L’assiette :

Il s'agit de déterminer la base qui sert pour la liquidation de l’impôt. Pour ce faire trois méthodes sont généralement utilisées.
· la méthode directe : l'assiette est déterminée avec le maximum de précision en utilisant les principes comptable et fiscaux tels que L’I.S.
· la méthode indiciaire : L’assiette est déterminée à partir des indices extérieurs qui serviront de base pour assurer une comparaison telle que la taxe urbaine.
· la méthode forfaitaire : l'assiette est déterminée par estimation. L’initiative revient toujours au contribuable tel que le bénéfice imposable pour un détaillant.
Option : Sciences Economiques et GestionSemestre : Année Universitaire : 2013/2014
Matière : Fiscalité des Entreprises Résumé des cours Module : Comptabilité Fiscale
Fiscalité des Entreprise – Résumé des cours Page 4 sur 4

C - La liquidation :

Il s’agit de calculer le montant de l'impôt dû c'est-à-dire : l'impôt = assiette x tarif.
D - Le recouvrement : - il représente le paiement de l’impôt à l'administration fiscale. Généralement, deux les méthodes sont utilisées à savoir. - la retenue à la source. L’impôt est prélevé à la source du revenu. - la retenue par voie de rôle. C’est le contribuable qui se déplace à l'administration fiscale pour payer l'impôt ou l'inverse.

Fiscalité : la réforme fiscale en marche
- Généralisation de la déductibilité de la TVA :La taxe sur la valeur ajoutée est au cœur de la réforme fiscale. D’ailleurs, les assises fiscales tenues en février
dernier avaient conclu à l’urgence de cette réforme. Selon les informations figurant sur la note de cadrage, le gouvernement est bien décidé à entamer ce chantier en instaurant la neutralité de la TVA grâce à la
généralisation du droit de déduction. L’amélioration des conditions et des délais de remboursement de la TVA seront également au menu du PLF 2014.
- L’exonération pour les grands agriculteurs supprimée…
Le gouvernement se conforme à la décision royale de supprimer l’exonération fiscale attribuée aux grands
agriculteurs. La petite et moyenne agriculture continuera quant à elle d’en bénéficier. Cependant, le suspens perdure sur les critères de définition des petits et moyens agriculteurs. Ce suspens devrait prendre fin avec le PLF 2014, qui en principe lèvera le voile sur cet aspect.
- pas de nouvelles exonérations !
La politique d’austérité se fait de plus en plus sentir, puisque le gouvernement informe qui de droit qu’aucune
nouvelle exonération ne sera attribuée au titre de l’année 2014. Enfin, sauf surprises. De plus, le gouvernement
se fait un point d’honneur de supprimer graduellement toutes les exonérations «inutiles» et de rationaliser celles à maintenir.
- Les taxes parafiscales ne sont plus tolérées !
Dans le cadre de l’opérationnalisation de la réforme fiscale, le gouvernement a décidé de s’abstenir de la
création des taxes parafiscales pour préserver l’unité et l’harmonie du système fiscal.

MARKETING

Chapitre I - LES DÉFINITIONS DE BASE

A - L'environnement du marketing


Les individus et les groupes ont :
  • Des besoins : Naît d'un sentiment de manque (Manger, se vêtir, s'abriter, se sentir en sécurité, se sentir membre d'un groupe).
  • Des désirs : Moyen privilégié de satisfaire un besoin . Besoin de manger et désir manger un steak. Besoin de se vêtir et désir un costume Pierre Cardin.

    Le marketing ne crée pas les besoins, ceux-ci préexistent, mais il influence les désirs. Il suggère au consommateur qu'une MERCEDES peut servir à satisfaire un besoin d'estime. Il ne crée pas le besoin d'estime, mais propose un moyen de le satisfaire. (Les besoins sont limités. Par contre, les désirs culturellement différenciés, sont infinis).
  • Des demandes : Désir d'acheter certains produits soutenu par un pouvoir et vouloir d'achat. Beaucoup de personnes désirent s'acheter un bijou en or mais seul 1 personne sur 7 parvient à se l'acheter.
    Il y a, bien sûr, plusieurs types de demandes :
    • Négative : Faire engager un détenu,
    • Absente : Nouvelle réforme scolaire,
    • Latente : Produit qui n'existe pas encore,
    • Déclinante : télex,
    • Irrégulière : (saisonnière) Skis,
    • Soutenue : nourriture,
    • Excessive : circulation (bison Futé),
    • Indésirable : drogue.
    À chacune de ces demandes, correspond un type de marketing particulier.
Nous voyons que les individus ont plusieurs moyens de satisfaire leur demande : l'autoproduction, la force, la supplication et l'échange.
Le marketing se concentre sur l'échange.
L'ÉCHANGE suppose 5 conditions :
  1. Il existe 2 parties (la plus active étant le commerçant, l'autre le prospect)
  2. Chaque partie possède quelque chose qui peut avoir de la valeur pour l'autre.
  3. Chaque partie est susceptible de communiquer et de livrer ce qu'il échange.
  4. Chaque partie est libre d'accepter ou de rejeter l'offre de l'autre.
  5. Chaque partie considère l'échange comme une solution adaptée à son problème.
La notion d'échange conduit naturellement à celle de MARCHÉ qui est souvent suivi d'un qualificatif.
Que fait le marketing dans tout ce système ? Nous savons déjà :
  • qu'il influence les désirs.
  • qu'il se concentre sur l'échange.
Parmi les nombreuses définitions du marketing, celle-ci a ma préférence :
C'EST LE MÉCANISME ÉCONOMIQUE ET SOCIAL PAR LEQUEL INDIVIDUS ET GROUPES SATISFONT LEURS BESOINS ET DÉSIRS AU MOYEN DE L'ÉCHANGE DE PRODUITS ET AUTRES ENTITÉS DE VALEUR POUR AUTRUI.
Cette définition repose sur les concepts que nous venons de définir et couvre l'ensemble de produits que nous avons observé.

B - Schématisation du système

L'entreprise émet des produits, des services et des communications à destination des marchés qui lui renvoient de l'argent et de l'information.
Dans une entreprise, le principe du marketing peut s'appliquer à la gestion des relations avec n'importe quel marché :
  • Le directeur du personnel intervient sur le marché du travail.
  • Le directeur des approvisionnements sur celui des matières premières.
  • Le directeur financier sur le marché monétaire.
Cependant, la FONCTION MARKETING est historiquement associée au marché des clients.
L'image la plus courante du responsable marketing est celle d'un homme chargé, en priorité, de stimuler la demande pour les produits de l'entreprise. En d'autres termes, son activité regroupe tous les efforts à accomplir en vue d'obtenir les échanges souhaités avec les marchés visés.

C - La fonction marketing au sein de l'entreprise

Afin d'obtenir les échanges souhaités avec les marchés visés, un organisme (qu'il soit ou non commercial) peut choisir entre quatre options dans la conduite de ses activités marketing :

1) L'optique production

S'applique typiquement lorsque la demande excède l'offre (par exemple dans un pays en voie de développement). Quelquefois également lorsque le coût doit être abaissé pour étendre le marché.
Le consommateur choisit les produits en fonction de leur prix et disponibilité. Le rôle prioritaire du gestionnaire est alors d'accroître la capacité de production et d'améliorer l'efficacité de la distribution
A abouti dans certains cas à de retentissants échecs : Par exemple, les parfums BIC incompatibles avec l'image que le consommateur attend de lui.

2) L'optique produit

Domaine où la technologie est dominante, souvent à tort adopté par les hôpitaux, écoles, musées, administrations.
Le consommateur préfère le produit qui offre de meilleures performances. L'entreprise doit donc se consacrer en priorité à améliorer la qualité de sa production.
Concorde est un exemple où l'innovation technologique a dépéri faute d'un nombre d'acheteurs insuffisant.

3) L'optique vente

Partis politiques, vendeurs de meubles, promoteurs immobiliers, certaines assurances. Le consommateur n'achètera pas de lui-même suffisamment à l'entreprise à moins que celle-ci ne consacre beaucoup d'efforts à stimuler l'intérêt pour le produit.
Risques de détruire le marché.

4) L'optique marketing

OPTIQUE VENTE
Lieu de
production
  Produits de
l'entreprise
  Vente et
promotion
 Bénéfices selon
volume vendu
Point de départFocalisationMoyensBut
MarchéBesoins et
désirs client
Marketing
coordonné
Bénéfices selon
satisfaction
OPTIQUE MARKETING
L'optique marketing inverse la logique de l'optique vente. Réduite à l'essentiel, l'optique marketing s'appuie sur les quatre idées :
  • UN CHOIX DE MARCHÉ : Aucune entreprise ne peut intervenir sur tous les marchés ni chercher à satisfaire tout le monde. Cela implique un effort de ciblage, de nature à orienter l'ensemble des activités de la société.
  • UNE ORIENTATION CENTRÉE SUR LE CLIENT : Examiner son point de vue, ses priorités et ses besoins :
    • Besoins exprimés : ce qu'il dit
    • Besoins réels : ce qu'il veut dire
    • Besoins latents : ce à quoi il ne pense même pas
    • Besoins imaginaux : ce dont il rêverait
    • Besoins profonds : ce qui secrètement le motive
IL EST TOUJOURS PLUS COÛTEUX D'ATTIRER UN NOUVEAU CLIENT QUE DE LE FIDÉLISER. 13% des clients mécontents ont parlé de leur désarroi à plus de 20 personnes.
  • UN MARKETING COORDONNÉ : L'esprit marketing doit se diffuser à l'ensemble du personnel, de la standardiste au président.
    Chez IBM toutes les définitions de fonctions (plus de 400) expliquent en quoi chaque poste affecte la clientèle.
  • LA RENTABILITÉ : L'activité marketing ne constitue pas une fin en soi, mais sert les objectifs d'une organisation :
    • Pour une entreprise privée, le profit.
    • Pour une association : l'intérêt général.
    • Pour une administration : le service public.
LE PROFIT DOIT ÊTRE LA RÉSULTANTE DE LA SATISFACTION DU CLIENT.
Le directeur général de General Motors qui un jour s'est écrié : " Nous fabriquons de l'argent, pas des voitures " se trompe.

D - La conversion des entreprises au marketing


Beaucoup croient faire du marketing en créant un département du même nom. La structure ne suffit pas à créer la fonction. Cette dernière rencontre, à l'épreuve des faits trois écueils sur sa route :
  1. La résistance organisée : réaction des autres départements. Les financiers aussi bien que les ingénieurs considèrent le marketing comme du vent ou voient en lui une menace pour leur statut et leur pouvoir dans l'entreprise.
  2. La lenteur de l'apprentissage : il passe par cinq étapes.
  3. La rapidité de l'oubli : Une fois le marketing implanté dans l'entreprise, ses dirigeants doivent s'efforcer de ne pas oublier les préceptes du marketing "Connaissez votre marché afin de savoir le satisfaire".
L'intérêt éprouvé à l'égard du marketing se développe à mesure qu'un nombre croissant d'organismes à caractère commercial, dans le secteur non lucratif ou en milieu international, prennent conscience de la contribution qu'il apporte à une efficacité accrue sur le marché.
Ralph Cordiner est souvent reconnu comme étant le premier à avoir introduit la nouvelle philosophie du concept moderne de marketing au monde des affaires nord-américain. En décrivant la philosophie de General Electric, le rapport annuel de 1952 fait mention d'un " nouveau concept de marketing ". En termes simples, cela placerait un responsable de marketing au début du cycle de production plutôt qu'à la fin et faciliterait l'intégration du marketing à chaque fonction de l'entreprise.
Le marketing est cet ensemble d'activités interdépendantes par lesquelles les hommes d'affaires cherchent à satisfaire les besoins de la société en échange d'un PROFIT.
Les réflexions qui révèlent du marketing doivent par conséquent précéder et non pas suivre les décisions concernant la fabrication et la vente des marchandises.

E - Objectif et types de marketing

  • ATTIRER D'une façon générale un client cherche parmi les produits et les services offerts, celui qui lui procure le maximum de VALEUR.
  • FIDÉLISER Un nouveau client coûte environ 11 fois plus cher que sa fidélisation.
  • DES CLIENTS RENTABLES L'objectif d'une entreprise n'est pas de maximiser la satisfaction, le but reste la rentabilité.
RÉDUIT À L'ESSENTIEL L'OBJECTIF DU MARKETING EST D'ATTIRER ET DE FIDÉLISER DES CLIENTS RENTABLES.
RENTABILITÉ D'UN CLIENT : Un client rentable est un individu, un ménage ou une entreprise qui rapporte au fil des années davantage qu'il ne coûte à attirer, convaincre et satisfaire.
La répartition des coûts dans une banque montre qu'un client sur deux n'est pas rentable. Ce n'est guère surprenant que les institutions financières cherchent à tarifer le moindre service.
Comment s'en défaire ? En accroissant le prix des produits moins rentables, ou en les éliminant. En fait, chaque fois qu'une entreprise se débarrasse d'un client non rentable, elle gagne de l'argent. L'idéal serait même de l'envoyer chez la concurrence !
Scott Adams (créateur de Dilbert) a écrit dans son récent livre "le principe de Dilbert" à propos du lancement d'un nouveau produit et de son potentiel de vente :
La population se subdivise comme suit :
  • 60% des gens n'ont pas besoin de votre produit
  • 30% des gens n'ont pas les moyens de se l'acheter
  • 5% des gens sont idiots
  • 5% des gens achètent n'importe quoi
  • Ce qui fait que 10% de la population sont des clients potentiels
C'est peut-être exagéré mais, parfois, les prévisions s'appuient sur des critères tout aussi imprécis.

F - L'adaptation à la demande

Comme nous avons vu, il y a plusieurs types de demande. À chaque type correspond un type de marketing.
  • Si la demande est négative, on parle d'un marketing de conversion.
  • Si la demande est absente, on parle d'un marketing de stimulation.
  • Si la demande est latente, on parle d'un marketing de développement.
  • Si la demande est déclinante, on parle d'un remarketing.
  • Si la demande est irrégulière, on parle d'un synchromarketing.
  • Si la demande est soutenue, on parle d'un marketing d'entretien.
  • Si la demande est excessive, on parle d'un démarketing.
  • Si la demande est indésirable, on parle d'un contremarketing.
Avant d'entrer dans les détails de la fonction marketing, il nous faut définir l'environnement interne et externe de l'entreprise. Cadre dans lequel le marketing évolue.
Résumons ce que nous avons vu jusqu'ici :
  1. Le marketing influence les désirs mais ne crée pas les besoins.
  2. Il se concentre sur l'obtention des échanges souhaités avec les marchés visés.
  3. Ses activités s'adaptent au type de demande, à l'option choisie par l'entreprise (idéalement option marketing) ainsi qu'à l'organisation même de l'entreprise qui détermine son influence sur la prise de décision.
En une phrase, on peut dire qu'il établit le lien entre la versatilité de l'être humain et les impératifs des industries, le tout dans un environnement politico-économico-légo- technico etc.... mouvant.
C'est pourquoi, non seulement il doit s'adapter à la demande mais, il doit s'adapter à l'environnement.

G - L'adaptation à l'environnement

Les ressources internes de l'entreprise sont adaptées à l'environnement externe. L'environnement externe, à son tour est modifié par le tissu industriel, qui à son tour ......C'est pourquoi :
Aucune décision marketing ne peut être définitive.
Les effets du marketing ne peuvent être jugés à court terme.

Cela vous paraît évident ? Et pourtant ....
Le marketing voit le marché comme un général d'armée voit un champ de bataille. Les termes utilisés sont les mêmes : Stratégie, Conquête (de marché), Attaque (de concurrents), Objectifs...
Certains théoriciens parlent de WARKETING.
" Le souci de satisfaire la clientèle fait l'excellence d'une entreprise ". Ce n'est pas suffisant. Il faut encore que l'entreprise sache toujours s'adapter à un marché en constante évolution.

STATISTIQUES DESCRIPTIVES

Statistique descriptives


Il s'agit de la somme de toutes les observations divisée par le nombre d'observations (non manquantes). Utilisez la formule suivante pour calculer la moyenne pour chaque cellule ou marge en utilisant les données qui correspondent à cette cellule ou marge.

Formule

Notation

TermeDescription
xvaleur de données pour chaque observation
ndénombrement du nombre d'observations pour chaque cellule ou marge

Médiane

La médiane est la valeur intermédiaire dans un fichier de données classées. Par conséquent, au moins la moitié des observations sont inférieures ou égales à la médiane, et au moins la moitié des observations lui sont supérieures ou égales.
Si le nombre d'observations dans un fichier de données est impair, la médiane est la valeur qui se trouve au milieu. Si le nombre d'observations dans un fichier de données est un pair, la médiane correspond à la moyenne des deux valeurs intermédiaires.
Utilisez la méthode suivante pour calculer la médiane pour chaque cellule ou marge en utilisant les données correspondant à cette cellule ou marge.
N est impair
Par exemple, lorsque N = 5 et que vous disposez de données classées (de la valeur la plus faible à la plus élevée), x1, x2, x3, x4 et x5, la médiane = x3.
N est pair
Par exemple, lorsque N = 6 et que vous disposez de données classées (de la valeur la plus faible à la plus élevée), x1, x2, x3, x4, x5 et x6, alors :

Minimum

Valeur de données la plus faible dans une cellule ou une marge de tableau.

Maximum

Valeur de données la plus élevée dans une cellule ou une marge de tableau.

Somme

La somme est le total de toutes les valeurs de données qui se trouvent dans une cellule ou une marge de tableau.
Somme = Σ x

Ecart type

L'écart type est la mesure la plus courante de la dispersion ou de la répartition des données sur la moyenne. Plus la répartition des valeurs est étendue, plus l'écart type est grand. L'écart type est calculé en prenant la racine carrée de la variance.

Formule

Utilisez cette formule pour calculer l'écart type pour chaque cellule ou chaque marge en utilisant les données de cette cellule ou marge.

Notation

TermeDescription
xvaleur de données pour chaque observation.
moyenne pour chaque cellule ou marge
ndénombrement du nombre d'observations pour chaque cellule ou marge

Nombre de valeurs présentes

Nombre d'observations présentes dans une cellule ou une marge de tableau.

Nombre de valeurs manquantes

Nombre d'observations manquantes dans une cellule ou une marge de tableau.

Dénombrements

Formule

Le dénombrement est le nombre d'occurrences de chaque combinaison de catégories.

Pourcentage de ligne

Formule

Le pourcentage de ligne est le rapport d'un dénombrement de cellules sur le total de ligne correspondant multiplié par 100 et est obtenu par la formule suivante :

Notation

TermeDescription
n i+nombre d'observations dans la i e ligne
nijnombre d'observations dans la cellule correspondant à la ie ligne et la je colonne

Pourcentage de colonne

Formule

Le pourcentage de colonne est le rapport d'un dénombrement de cellules sur le total de colonne correspondant multiplié par 100 et est obtenu par la formule suivante :

Notation

TermeDescription
n +jdénombrements de toutes les observations dans la je colonne
nijdénombrements d'observations dans la cellule correspondant à la ie ligne et à la je colonne

Total des pourcentages

Formule

Le pourcentage total est le rapport d'un dénombrement de cellules sur le nombre total d'observations multiplié par 100 et est obtenu par la formule suivante :

Notation

TermeDescription
n ++nombre d'observations dans le tableau
nijnombre d'observations dans la cellule correspondant à la ie ligne et la je colonne